L’Organisation Africaine de Normalisation (ARSO) est un organisme intergouvernemental créé par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), actuellement l’Union africaine (UA) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) en 1977. Le mandat principal de l’ARSO est harmoniser les normes et réglementations africaines, ainsi que les procédures d’évaluation de la conformité. L’objectif de l’ARSO est de réduire les barrières techniques au commerce dans le but de promouvoir le commerce intra-africain et international, d’améliorer la compétitivité des PME et d’accélérer l’industrialisation du continent.
Les membres de l’ARSO proviennent de pays africains par l’intermédiaire de leurs bureaux nationaux de normalisation. L’ARSO compte actuellement 42 États membres (Algérie, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo Brazzaville, République Démocratique du Congo, Égypte, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée Bissau, Guinée, Kenya, Libéria, État nouveau du Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Niger, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe, Tchad, Djibouti, Maroc , Somalie avec Zanzibar comme membre observateur).
Conformément aux statuts de l’ARSO, celle-ci est composée de plusieurs organes : l’Assemblée Générale, le Conseil, le Secrétariat Central et les Commissions Spécialisées. La présidence de l’organisation est actuellement assurée par le Ghana à travers le professeur Alexandar Dodoo, Directeur Général de la Ghana Standards Authority (GSA)
Ainsi, du 3 au 7 juillet 2023, la 29ème Assemblée Générale de l’Organisation Africaine de Normalisation (ARSO), se tiendra à Kinshasa, République Démocratique du Congo sur le thème :
« Accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine – Une Norme – Un test – Un certificat accepté partout ».
L’Assemblée Générale
L’Assemblée générale est l’organe de gouvernance suprême de l’ARSO. Il s’agit d’un événement annuel majeur qui mobilise les principaux décideurs en Afrique et dans le monde en matière de normalisation, et permet à tous les participants de tirer le meilleur parti de leur participation, à travers l’échange d’idées et de bonnes pratiques, de discuter des clés panafricaines Problèmes d’infrastructure de qualité et établir des relations pour la normalisation dans leurs secteurs d’activité utiles respectifs.